Dans la gestion de projet, prioriser les étapes de réalisation s’avère primordial ! S’il existe plusieurs méthodes souvent déployées, celle dite MosSCoW est d’une efficacité redoutable.
Origine et application
Inventée par Dai Cregg, la méthode MoSCoW permet d’organiser les tâches à accomplir en déterminant leur degré d’importance. Simple, rapide et intuitive, voici comment la mettre en place :
Le M de Must (doit) : cette étape est vitale, nécessaire.
Sans elle le produit n’est pas utilisable.
Exemple : payer son panier.
Le S de Should (devrait) : cette étape est essentielle.
Sans cette fonctionnalité je déçois ma cible.
Exemple : la possibilité de choisir différents modes de livraison.
Le C de Could (pourrait) : cette étape est “surprenante”.
Avec cette fonctionnalité, j’offre une expérience au dessus des attentes de mon utilisateur.
Exemple : Des ventes flashs sur le site.
Le W de Won’t (ne doit pas) : cette étape n’apporte pas plus de satisfaction utilisateur.
En ajoutant cette fonctionnalité je perds mon utilisateur et ne lui apporte aucune valeur ajoutée.
Exemple : l’ancestral compteur de visiteur.
L’astuce mnémotechnique
Comme vous pouvez le constater, l’acronyme MoSCoW, n’est pas tout à fait respecté. En effet, les deux “o” ont été ajouté pour aider notre cerveau à retenir le nom de la méthode. Plus facile de retenir le nom d’une capitale européenne qu’un MSCW cryptique. Malin !
Pourquoi Monsieur Guiz la recommande
Chez Monsieur Guiz, nous apprécions particulièrement cette méthode pour établir un ordre de priorité des User Stories lors d’un premier exercice de story mapping.
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